L'instauration de l'éducation kanak

Published on by Alfred Letaneur

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Tout d'abord, le combat kanak est un travail de tout un chacun et concerne tout le peuple kanak, du plus jeune au plus âgé en s'investissant moralement à la maison par l'éducation de nos enfants : *valoriser l'identité kanak.

*instruire nos jeunes de la pratique de la coutume.

*enseigner l'Histoire kanak (les événements des années 80 provoqués par les exactions des colons suscitant l'insurrection d'ATAI et la ferme détermination de nos leaders charismatiques Machoro et TJIBAOU à réclamer l'indépendance.

*se ressourcer en retraçant intègrement sa propre histoire clanique.

*reinstaurer les corrections à infliger à quiconque commet un délit en fonction de sa nature et de sa gravité.

*refuser catégoriquement toutes souillures, apports extérieurs nocifs tendant à faire perdre l'identité et tous repères kanaks.

*éviter de dépendre des importations en produisant localement pour ses propres besoins (manger sainement résoudrait beaucoup de problèmes de santé) et surtout se débarrasser du superflu.

*réapprendre le respect d'autrui éviterait beaucoup de conflits.

Chacun a sa part de travail à faire et si chacun accomplissait son devoir dans sa propre maison, sa propre famille et son propre clan, on créera une cohésion intense qui s'exprimera d'une seule voix sensée être rapportée aux autorités par nos représentants. Comme se faisait avant la colonisation, nos représentants, les chefs étaient nommés afin de servir de porte parole et d'exprimer les décisions du peuple prises après concertation unanime.

Dorénavant, 80% du combat kanak serait déjà réussi et la part restante incomberait à nos représentants pour les transactions avec l'extérieur en faveur des attentes du peuple kanak.

En instaurant ce Nationalisme kanak, on ne peut que réussir notre Indépendance.

Financierement, on ne peut que s'enrichir par le simple fait qu'il y a tout à faire puisque l'on vit que d'importations alors que l'on dispose de terres toutes coutumières infructueuses sur l'ensemble du territoire et le taux de chômage chez les kanaks qui ne cesse de s'accroître.

Et d'autre part, KANAKY est la 3ème réserve de Nickel mondiale qui se négocie à des sommes astronomiques sans que le kanak ne perçoive de part ou de contrepartie alors qu'il s'agit de terres coutumières. Ces transactions financières auraient pu contribuer au développement par le biais des projets en milieu tribal de manière à résoudre le problème du chômage, à préserver le kanak de l'exode tribal, à produire, surproduire et exporter toutes productions locales.

Voilà notre conception globale de l'éducation.MERCI

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T
Et en haut à gauche, ce n'est pas un numéro de téléphone issu de la technologie des colons ? Pas de problème pour partir mais on repart avec toutes la technologie qui n'est pas issue du peuple kanak. On laisse les cases c'est tout.
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